Il est admis par tout un chacun que le blues est né dans les champs de coton.
Les Africains déportés en Amérique entonnèrent des chants pour supporter leur quotidien.
Ces chants étaient d’abord liés à leur spiritualité.
Des divinités issues de leurs cultures laissèrent peu à peu place à Jésus et toute sa clique. Cela donnera lieu au gospel.
Et puis, un jour, plutôt que prier, des individus extirpèrent leurs détresses personnelles dans ce qui deviendra le blues.
On parle toujours des Noirs d’Amérique du Nord mais l’esclavage eut lieu dans toutes les Amériques, Antilles comprises.
Aussi, il est salvateur pour un groupe comme Délgres de raviver ce blues avec un créole des DOM-TOM entremêlés d’un rock sale, punk, à la rythmique rappelant les meilleures heures de Suicide.
Après un premier album, « Mo Jodi« , acclamé par la critique et le public, Delgres revient demain soir, au Noumatrouff, pour son second album « 4AM« , un concert à ne pas louper.