« Corps flottants », de Jane Sautière, éditions Verticales
"J'ai vécu mon adolescence à Phnom Penh de 1967 à 1970. J'en ai si peu de souvenirs que j'ai laissé toute la place à ces traces, des ombres projetées." Une recomposition sensorielle, une mosaïque de bribes et de corps mémoriel, une mémoire qui se clarifie par moments, par souvenirs comme un fil relieur, au cœur d'une touffeur tropicale, des rencontres, un premier amour qui tatoue une mémoire, et des odeurs. Et l'histoire, le Cambodge, les Khmers rouges, un besoin de révélateur pour faire parler les souvenirs qui nous hantent, aussi.
