« Corps flottants », de Jane Sautière, éditions Verticales

"J'ai vécu mon adolescence à Phnom Penh de 1967 à 1970. J'en ai si peu de souvenirs que j'ai laissé toute la place à ces traces, des ombres projetées." Une recomposition sensorielle, une mosaïque de bribes et de corps mémoriel, une mémoire qui se clarifie par moments, par souvenirs comme un fil relieur, au cœur d'une touffeur tropicale, des rencontres, un premier amour qui tatoue une mémoire, et des odeurs. Et l'histoire, le Cambodge, les Khmers rouges, un besoin de révélateur pour faire parler les souvenirs qui nous hantent, aussi.

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Une œuvre au cœur à corps

Grégoire Bouillier confère à son livre Le cœur ne cède pas une puissance électrique alors que les plombs du réel sautent. Faire sentir les pulsations du vivant face à nos morts successives. Marcelle Pichon ou l'autre nom d'un concert vertigineux dont la seule évocation du nom produit cette électricité atomique qu'on appelle littérature.

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Interview de Last Train
Last Train (Sélection HD)

Interview de Last Train

Retrouvez l'interview qu'a accordée le groupe Last Train à Antoine et Christina avant leur concert le vendredi 23 septembre à l'occasion des trente du Noumatrouff. II est question entre autres de guitares électriques, de Christophe, de voitures, de portes à ouvrir, de Matrix,  de Virginie Despentes ou encore de connexion.

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« Rodez Mexico », de Julien Villa, Rue de l’Échiquier

Un roman juste, une plume alternative guidée par un esprit loufoque et burlesque, mais qui sait interroger sur nos vies désormais toutes chiffrées, marchandisées, capitalismo-normalisées, n'étant plus que des objets. “Est-ce-que ta vie te plaît ?” Annie prend Marco en autostop et lui pose la question, une brèche s'ouvre, et si la question, il ne se l'était jamais posée, la réponse, elle, est dans ce roman. Une mise en abîme et en mots d'une lutte sans fin et d'un espoir qu'on espère malgré tout éternel, non mesurable, non comparable et non monnayable. Parce que Ya Basta.

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