Découvrez URYa à travers une série de textes dans lesquels il nous fait plonger dans son univers.
Voici le premier volet.
uRYa est un passeur d’émotions. Sa musique, venue des hauts plateaux de Mongolie, nous transporte comme un vol magique au cœur des steppes, auprès des peuples nomades.
Voix de gorge et violon cheval, tambour chamanique et guimbarde se confondent pour nous faire entendre le chant de la rivière, le galop de chevaux et le pépiement des oiseaux.
Ces paysages sonores nous racontent les grands espaces, le feu, le froid, les hommes, les âmes et les chamanes. À la fois étrange et familière, cette cartographie imaginaire résonne en nous comme un souvenir de ces temps où nous vivions en harmonie avec la nature.
Puissante et émouvante, intemporelle et universelle, la musique d’uRYa nous replace au cœur d’une nature rude, sauvage et belle. Un joyau brut d’où jaillit une transe douce, une respiration salvatrice, un baume pour l’âme.
Ambassadeur de la culture mongole en France, Michel Abraham, le « français mongol » comme il est appelé par ses pairs dans le pays des steppes, a créé le projet uRYa en 2011 pour partager sa passion.
uRYa signifie « l’appel de la nature » en vieux mongol, cette nature qui a justement inspiré la création du violon cheval et des chants de gorge.
Élève des plus grands maîtres de chant de gorge de Mongolie, Hosoo et Sengedorj, mais aussi du célèbre chamane de la République de Touva Nikolay Oorzhak, uRYa s’est classé 7e au dernier concours international de chant diphonique à Khovd en Mongolie, en septembre 2018.
Il accompagne ses chants d’instruments classés au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO comme la vièle à tête de cheval morin khuur ou la flûte tsuur.