« Monstrueuse féérie », de Laurent Pépin, Flatland édition, collection Tangente
"Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux » (...) je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance. Alors que les bizarres, c’est plus noble." Une quatrième page troublante, un auteur qui se livre, un oxymore, une invitation à feuilleter avec curiosité, à se jeter, sans réfléchir, entre ces quelques pages. Les lecteurs de ce roman qui, avant de l’ouvrir, se sentaient bizarres, étranges, incompris, névrosés verront, au fil de ces pages qu'une cruauté bien affinée et ajustée peut se montrer rassurante, apaisante et fait se sentir moins seul quand on referme le livre. Alors, ouvrons-le ?
