« Rodez Mexico », de Julien Villa, Rue de l’Échiquier
Un roman juste, une plume alternative guidée par un esprit loufoque et burlesque, mais qui sait interroger sur nos vies désormais toutes chiffrées, marchandisées, capitalismo-normalisées, n'étant plus que des objets. “Est-ce-que ta vie te plaît ?” Annie prend Marco en autostop et lui pose la question, une brèche s'ouvre, et si la question, il ne se l'était jamais posée, la réponse, elle, est dans ce roman. Une mise en abîme et en mots d'une lutte sans fin et d'un espoir qu'on espère malgré tout éternel, non mesurable, non comparable et non monnayable. Parce que Ya Basta.