« Les idées noires », de Laure Gouraige, aux éditions POL
« Vous vous réveillez un matin, vous êtes noire.» Un matin, l'héroïne de ce roman pensait pourtant être encore la femme qu'elle était la veille. « C'est un objet encombrant une identité. » Bien souvent, ce sont les autres qui nous l'attribuent, quitte à nous enfermer dans une case, sans forcément traduire "case" par lieu d"habitation. La narratrice part, donc, vers les questions soulevées, un voyage identitaire, sans carte mais avec des questions sur soi par soi, dans le passé, vers les origines, en spirale, à se laisser vaciller entre présence, absence, origine et recommencement. Quelle aventure !