Espace

Une clarté crépusculaire. Une immensité apaisante. Un recueillement sans limites.

S’ensuit une gravité réconfortante. Un calme dégagé. Les variations infimes d’un sourire au coin des lèvres.

La musicalité du silence. Ça ralentit. Enfin.

L’entrée délicate vers le cœur. L’écoute intime et absolue de ce qui vibre.

La mémoire s’éveille subitement . Un saisissement surgit des profondeurs. Une déflagration tranquille parcourt tout le corps.

L’essence du paysage. Le dépouillement spectaculaire de soi hors du temps.

AUGUSTE POINTELIN, Coteau jurassien à la tombée de la nuit.
Musée des beaux-arts de Besançon.

Pour aller plus loin, découvrez la biographie-parcours d’Aurélie Gandit :

De sa formation hybride en danse contemporaine et en histoire de l’Art, Aurélie Gandit crée en 2007 une visite chorégraphique au Musée des Beaux-Arts de Nancy qu’elle recrée ensuite pour d’autres musées : Centre Pompidou-Metz, Epinal, Mulhouse, Musée Cluny Paris. Elle œuvre également à des pièces pour le plateau où danse et texte se mêlent : La variété française est un monstre gluant, Histoires de peintures… En 2017, elle aborde les questions liées à la spiritualité et à l’écoféminisme comme outil d’émancipation avec Étude pour le Cantique des cantiques. Site de la compagnie La Brèche :

Laisser un commentaire