Le 8 octobre 2020, l’Académie suédoise a choisi la poètesse Louise Glück, pour saluer « sa voix incontestablement poétique, qui, d’une beauté austère, rend universelle l’existence individuelle ». Une récompense surprise couronnant son œuvre entamée à la fin des années 60.

Auteure d’une vingtaine de recueils de poésie publiés aux États-Unis, Louise Glück reste méconnue en France. Seuls quelques textes ont été publiés, dans les revues littéraires Poésie et Europe.

Voici un extrait de poésie de son recueil le plus célèbre The Wild Iris (L’Iris sauvage) :

« Au bout de ma douleur /il y avait une porte.

Écoute-moi bien : ce que tu appelles la mort, /je m’en souviens.

En haut, des bruits, le bruissement des branches de pin.

Puis plus rien. Le soleil pâle / vacilla sur la surface sèche.

C’est une chose terrible que de survivre /comme conscience / enterrée dans la terre sombre. (…) »

The Wild Iris (L’Iris sauvage)

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