Merci l’univers de nous maintenir en place,
Je veux m’élever malgré leurs vieilles morsures,
Le poison amer d’ordures et les angoisses,
J’ai perdu la mémoire même si les traces encore perdurent.
Je regarde la lumière, elle s’invite dans mon cœur,
ça fait trembler la carcasse résignée, froide et dure.
Je l’érige pour de bon, j’ai pansé ses blessures,
A mes pieds de la crasse où poussent les plus belles fleurs.