Quentin Schladenhaufen – Batterie      

Rêves infinis


« Seven deadly sins
Seven ways to win
Seven holy paths to hell
And your trip begins
Seven downward slopes
Seven bloodied hopes
Seven are your burning fires
Seven your desires… »


Aussi loin que je me souvienne, c’est sur ces paroles que mon aventure musicale a commencé. Ce sont les paroles du morceau d’ouverture de l’album Seventh Son of a Seventh Son du groupe britannique Iron Maiden. J’avais alors 7 ans ! C’est l’un de mes grands frères qui l’avait reçu à sa sortie en format C.D ( c’était la révolution numérique en ce temps-là ! ). Notre père avait investi dans une chaine hi-fi de qualité, troquant alors sa B&O pour une Luxman. Tout était génial dans cet album. La pochette mettait en scène ce monstre « Eddie » dont j’ignorais qu’il m’accompagnerait toute ma vie comme un vieux pote un peu angoissant. Mais au-delà des chansons, ce qui m’avait vraiment le plus impressionné, c’est la batterie démesurée de Nicko McBrain dont les toms semblaient se perdre à l’infini. C’était décidé, je deviendrai batteur de rock !!


Les années collège


Mais avant d’atteindre cet objectif, j’ai d’abord dû faire mes armes en suivant des cours au conservatoire de Metz puis de Nancy sans grande motivation je dois bien l’avouer. J’avais choisi le saxophone comme instrument pour faire plaisir à mes parents. Mais après 5 années, j’ai jeté
l’éponge. Cette expérience aura au moins eu le mérite de me permettre de savoir lire une partition et de me donner des notions d’harmonie et de rythme. Après cela, mon père m’acheta une batterie d’occasion. Je pouvais enfin m’éclater sans contraintes et reprendre mes morceaux préférés avec mes frangins. Un à la basse, l’autre à la guitare et moi derrière les fûts. C’était ma période RATM, RHCP, SATRIANI, DREAM THEATER, MARILLION, INFECTIOUS GROOVE, LIVING COLOUR

Crédit photo : Jacques Apothéloz


Eclectisme


J’ai eu une multitude de projets plus ou moins sérieux et plus ou moins professionnels dans des styles très variés ( rock, électro, indie, métal, chanson française … ). Cela me vient sûrement de mon éducation musicale et de mon envie de toujours découvrir de nouveaux groupes ou projets.
Nous écoutions énormément de styles différents à la maison. C’est très certainement cela qui a contribué à ma grande ouverture d’esprit en terme de musique. Mon chemin m’a mené aujourd’hui à Shilly Shaelly. Je suis très heureux d’avoir croisé le chemin de mes acolytes et de pouvoir m’exprimer sans aucune retenue dans ce groupe qui était alors à la recherche d’un batteur remplaçant. Le coup de cœur fut immédiat et réciproque. Je les remercie encore pour leur confiance.

Crédit : SHILLY SHAELLY

Combatifs face à l’adversité


Nous avons vécu, comme tous les artistes je crois, des moments très compliqués ces deux dernières années avec SHILLY SHAELLY. Cette pandémie nous a stoppés dans notre élan et nous a empêchés de pouvoir défendre notre dernier E.P sur scène comme il se doit. Mais nous n’allons
pas nous laisser abattre et avons encore beaucoup de choses à raconter. On espère fouler les scènes très vite et ainsi pouvoir tourner la page et ouvrir un nouveau chapitre !

Pour aller plus loin, découvrez la biographie de SHILLY SHAELLY :

Alliant sans concessions la pureté du rock aux infinies possibilités de l’électro, les cinq musiciens de SHILLY SHAELLY guident nos pas dans une introspection sombre et dramatique. Au rythme d’une batterie puissante, de guitares accordées à la baisse et de vibrations synthétiques envoûtantes, ce voyage aux inspirations filmiques est raconté par des voix sensibles, énergiques et audacieuses, à la recherche de leurs limites.

L’aventure scénique du groupe culmine en 2019 lorsqu’il est élu lauréat du tremplin Le Chien à Plumes, ce qui lui offre la chance de fouler la scène du même festival à Langres et de décrocher une dizaine de concerts dans les mois suivants. Dans la continuité de leur single I Wanna Get Out, le groupe enregistre leur nouvel EP Dark Conversation, qu’il défend pendant l’été 2021 à l’occasion de  quatre concerts : Le Grillen à Colmar, le Festif’Thann, le festival Rock’n’Bock et le Vach’ de Rock à Nancy.

Retrouvez l’interview de SHILLY SHAELLY menée par Cultures Sauvages :

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