Komodor nous décrit la genèse et la création de cet album, titre par titre, en nous donnant par morceau soit une indication technique, un souvenir personnel ou une intention musicale.
1. Give Up
Ça commence avec un gros riff de basse avec le volume à 12. Ça raconte comment un mec est tombé sous le charme d’une fille qui l’a ensorcelé. Une petite touche country déjantée, nous voilà parti pour 40 min de son à fond.
2. Believe It
Quand la loose te colle à la peau mais que tous les copains viennent mettre leur touche dans ce morceau, “Believe it” est le secret de ce cocktail made in Dz. Une section cuivre, un harmonica, des extraordinaires choristes et notre pote Tom Saouz qui nous sort des sons de l’espace avec ses claviers diaboliques.
3. Set Me Free
Dans ce titre, le minimalisme est à l’honneur. Un riff épuré qui nous replonge dans les caves londoniennes de la fin des années 60, suivi de trois accords standards mais puissants, venant appuyer cet hymne à la liberté. Ne serait-ce pas ce que l’on pourrait plus communément appeler le “rêve Armoricain”?
4.Just An Escape
Un riff digne d’une bande annonce d’un “New York unité spéciale” ou “Miami police secours”. L’histoire d’un jeune qui tombe dans les excès avec un père qui veut le virer du domicile familial. “Just an Escape” est un titre hargneux sur les couplets et délicat sur les refrains.
5. Mamacita
Le groupe a décidé de se frotter à l’expérience psychédélique et de l’emprise shamanique d’une sorcière voodoo. Un morceau tribale et organique qui nous replonge dans l’univers d’un certains “Peter Green’s Fleetwood Mac” avec son “Coming your way”, qui figure le chef d’œuvre “Then play on”.
6. Nasty Habits
Prends ta caisse, passe la première et roule jusqu’à que tu n’aies plus de fioul. La suite on verra…
7.Heavy Maria
“Oh Lord, If you pray for my son I bless you”! Tout est dit !
8.Debt City
Les galères quand tu arrives dans la grande ville avec que quelques sous en poche et que tu es obligé de retourner dans ton fief ruiné par les boulots interminables.
9.Through The Highway
Ici la simplicité et l’efficacité sont au rendez-vous, avec un gros accord de Mi majeur qui amorce le riff au son intergalactique. Un morceau qui puise son inspiration au plus profond du glam rock britannique des seventies.
10.Washing Machine Man
Ce morceau raconte une histoire de vie, que notre batteur à voulu mettre en chanson pour la partie texte. Le moment fort au niveau instrumental est le solo à deux guitares aux accents “Celtiques” en clin d’œil à nos légendes Dan Ar Braz et Gilles Le Bigot et fait également référence à des morceaux de Status-Quo.
11. Moondrag
C’est un titre qui nous tient à cœur car c’est un morceau hommage à nos Frangins Paimpolais de “Moundrag” et non “Moondrag” (la faute d’orthographe concernant leur nom est volontaire car nous sommes des potes en or). Les paroles conte l’histoire de notre rencontre, la manière dont ces deux « hurluberlus » sont rentrés dans nos cœurs.